Les plantes aquatiques invasives
Les plantes aquatiques invasives sont des plantes très vigoureuses dotées d'une forte capacité de dispersion. En l'espace de quelques semaines, elles peuvent recouvrir un bassin d'eau et provoquer la mort du milieu aquatique dans lequel elles prolifèrent.
Ces plantes sont généralement vendues dans le commerce afin d'oxygéner les aquariums, mares et bassins de jardin. Étant doté d'une forte capacité de dispersion, il suffit qu'une tige, une graine ou une bouture soient emportées par l'eau, les oiseaux ou l'homme dans un bassin d'eau naturel pour qu'une plante se régénère et ne commence à proliférer. En proliférant, ces plantes vont réduire la pénétration de la lumière dans le bassin d'eau, et la décomposition des matières organiques produites par ces celles-ci va consommer l'oxygène présent dans l'eau et provoquer l'asphyxie du bassin.
Ces plantes étant très compétitives, elles ont tendance à étouffer et supplanter les autres espèces. Elles ont aussi un impact négatif sur les poissons et invertébrés présent dans les bassins d'eaux. Leur prolifération nuit également à l'homme en perturbant l'écoulement de l'eau, gênant les activités nautiques et réduisant l'accès aux zones de pêche. Enfin, la présence de ces plantes invasives multiplie par 10 les coûts d'entretien des voies d'eau.
Les plantes amphibies : La crassule des étangs (Crassula helmsii), l'hydrocotyle fausse-renoncule (Hydrocotyle ranunculoides), le myriophylle hétérophylle (Myriophyllum heterophyllum), le myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum, la jussie à grandes fleurs et la jussie rampante (Ludwigia grandiflora et Ludwigia repens).
Les plantes semi-aquatiques : La Balsamine de l'Himalaya (Impatiens glandulifera), Spirée blanche (Spiraea alba).
Une plante aquatique : La cabomba de Caroline (Cabomba caroliniana).
Source : biodiversite.wallonie
Lien utile : alternatives aux plantes aquatiques invasives
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